Ronald Kyrmse — Mars 2002 traduit de l’anglais par Damien Bador |
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l existe un dessin de J.R.R. Tolkien, datant probablement de 1925 et intitulé « Paysage lunaire »1). Son titre est rédigé dans une version très précoce, non-fëanorienne, des tengwar2). Cette inscription est référencée « DTS 27 — Titre du paysage lunaire » dans l’Index des échantillons de tengwar du « Mellonath Daeron » (DTS). Voici un fac-similé de cette inscription, avec la translittération proposée :
Tous les caractères qu’elle contient sont listés ci-dessous avec leur valeur hypothétique et des commentaires sur leur attribution, lesquels se fondent essentiellement sur des similarités de forme et d’usage avec les tengwar fëanoriens et les sarati de Rúmil, le premier système d’écriture d’Arda, suivant la manière dont ces systèmes sont employés pour représenter l’anglais.
l | Cette forme rappelle le tengwa r et — de façon plus lointaine — le sarat l . Elle est aussi similaire au tengwa l après lui avoir appliqué une symétrie axiale d’axe vertical et une rotation d’un quart de tour dans le sens direct. | |
w | Une forme contenant une cuspide, comme le sarat w ; elle est bien sûr similaire au w latin (ce qui est probablement une simple coïncidence). Représenter ū par uw est une pratique attestée dans certains modes des tengwar. Les deux semi-voyelles w et y du présent mode sont des versions inversées l’une de l’autre. | |
n | Une lettre en forme d’arc simple, comme le tengwa n du Mode de Beleriand. | |
r | Similaire au sarat r . Le présent spécimen représente ner par nr. | |
d | Un caractère dont la nature voisée est représentée par un arc double, comme le tengwa d et le sarat d . Ce caractère et les lettres k- et p- ci-dessous possèdent des hampes, alors que les tengwar d, k et p ont des jambages. | |
k | Un tengwa k renversé ; cette forme possède un arc fermé comme le tengwa en question et le sarat k . Ce caractère et celui pour p ci-dessous possèdent des hampes, tandis que leurs équivalents sarati et ont des queues vers la droite. | |
y | La semi-voyelle y, contenant une cuspide comme le sarat y . | |
p | Similaire au tengwa p après symétrie axiale horizontale, agrémenté d’un trait final allongé. | |
u | Un diacritique correspondant exactement au tehta fëanorien , qui possède la valeur u dans certains modes. Il rappelle le sarat diacritique pour u après rotation d’un quart de tour et symétrie axiale. | |
a | L’équivalent exact du tehta a et du diacritique rúmilien a tourné sur le côté. | |
s | Un diacritique consonantique ; les tengwar et les sarati possèdent aussi des diacritiques pour s ( et , respectivement). | |
e | Après rotation, c’est l’équivalent du sarat diacritique e . |
À la lumière des suppositions faites plus haut, il est possible de déduire la forme de certains autres caractères de ce mode. Ainsi, il serait raisonnable de supposer que les caractères pour t, g et b, ainsi que le diacritique du o s’écrivent comme suit3) :
Il sera nécessaire d’attendre la publication de matériaux supplémentaires avant de pouvoir faire des déductions supplémentaires au sujet de ce mode étrange.